Dossier EAU

Dossier EAU


La situation

 

Depuis quelques années (2012), les analyses des eaux de la source de Sainte Vertu, le Puits des Saumons, révèlent des taux de nitrates très supérieurs aux taux considérés comme admissibles par Agence Régionale de Santé (ARS).
Ces taux sont exprimés en milligrammes par litres (mg/l) et, pour être considérés comme « normaux » devrait être inférieurs à 50 mg/l.
Les taux relevés depuis 2012 à la source de Sainte Vertu révèlent régulièrement des taux supérieurs à 75 mg/l, induisant régulièrement un classement de notre eau en « Eau impropre à la consommation pour les nourrissons et les femmes enceintes « .

Devant cette situation, l’ARS (l’Agence Régionale de Santé) a décidé, et 2014, d’augmenter la fréquence des analyses, passant de deux analyses annuelles à une analyse tous les deux mois.
Les valeurs hautes relevées par l’ARS sont épisodiques, et révèlent des pics de Nitrates en moyenne deux fois par an. Devant la carence d’observations et de paramètres, il apparait impossible d’établir une corrélation entre les saisons, les phénomènes météorologiques, et l’augmentation de ces taux de nitrates. Compte tenu des informations dont nous disposons, il apparait cependant que les taux de Nitrates mesurés à Sainte vertu dépassent assez largement ceux mesurés sur les communes d’Annay, de Molay ou de Poilly.

Devant la régularité des taux non admissibles, la Préfecture a mis en demeure, le 22 août 2014, la Commune de Sainte Vertu de prendre des mesures afin de ramener les taux de nitrates à des valeurs acceptables, et ce, avant le 31 décembre 2019. 

Cette mise en demeure a entrainé le déclenchement de deux études, dans l’espoir d’apporter des éclaircissements sinon des explications à cette situation :
♦ 
une étude du bassin de captage, dite étude BAC
♦ une étude du réseau du village.

Ces études ont apporté nombre d’informations utiles à la compréhension et à la gestion de notre réseau d’eau mais n’ont pas permis d’identifier des causes tangibles au problème des nitrates. L’étude de réseau évoquait la solution, à défaut de comprendre la provenance des nitrates, de débarrasser l’eau de la source de ses nitrates, de la nettoyer. Cette étude mettait également en lumière la vulnérabilité de la source en tant que point d’eau unique et recommandait la mise en réseau de notre source avec une des sources d’un village voisin.

A cette date, le problème des nitrates n’a pas été solutionné et la Commune se trouve en situation de non-conformité. La Préfecture a relancé la Mairie a plusieurs reprises en 2020.

En 2019, le Conseil Municipal présidé par André Oppeneau, prenait la décision d’enclencher le processus de financement et de construction d’une usine de dé-nitratation, en s’appuyant sur l’estimation financière donnée par l’étude de réseau, à savoir un coût de construction. L’estimation  :
♦ 80.000 à 100.000 Euros pour la construction
♦ 8.000 à 10.000 Euros de coût d’exploitation annuel
Un appel d’offre a été rédigé afin de recruter une société d’Assistance à la Maîtrise d’ouvrage et, à l’issue de ce processus, un contrat a été établi avec Philippe Canault Consulting, qui conseille le village depuis sur le dossier.

 


A ce jour

 

Le Conseil Municipal actuel, après étude du dossier, est parvenu à la conclusion que les solutions qui permettraient de réduire la quantité de nitrates qui arrivent dans l’eau de la source (avant de décider de les y enlever) n’avaient pas toutes été étudiées.
Le projet de construction d’une unité de dé-nitratation a été mis en attente. A l’issue d’une réunion avec Monsieur Canault, notre conseiller en la matière, l’estimation du coût de construction a été réévaluée autour de 180.000 Euros. Une somme nettement supérieur aux estimations de l’étude de réseau (80.000-100.000), ce qui est préoccupant, d’autant que l’ARS demande aujourd’hui, en addition au solutionnement de la question des nitrates, l’étude du raccordement de notre source à une source voisine (qui logiquement serait celle d’Annay, pour des questions de proximité et de capacité de volume). Les investissements liés à ce projet sont très importants : l’étude de réseau qui examinait un raccordement à la source de Lichère parvenait à une fourchette entre 450 et 580.000 Euros (qui viendraient s’ajouter coût de l’unité de traitement de l’eau). Il va sans dire que les sommes sont astronomiques pour une commune de la taille de Sainte Vertu.

Une réunion est prévue au mois de Février avec les services de la préfecture pour continuer à réfléchir sur le dossier, et en particulier parler le la zone du bassin de captage de notre source.

 


Pour aller plus loin

 

Vous trouverez ici des liens vers la documentation sur laquelle nous appuyons notre réflexion :

 

  • Etude de réseau
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